Rémy propose le parrainage de ses ruches. La quantité de miel obtenue dépend donc des aléas des ruches (météo, maladies, …).
Il y a quatre distributions par an.
L'AMAP a été créé en 2015.
Rémy Deramecourt
Initié à l’apiculture dès mon plus jeune âge par mon père, j’ai toujours été en contact avec les abeilles. A l’âge de 12 ans, j’ai eu ma première ruche ainsi que ma première récolte de miel. J’ai beaucoup appris sur le développement des abeilles et la marche à suivre pour une bonne qualité de miel. Au fil des années, mon nombre de ruches n’a cessé de croître. En parallèle de mes études, j’ai continué l’apiculture me permettant
d’avoir un peu d’argent de poche. Dès mon premier emploi, n’étant plus disponible, j’ai confié mes ruches à mon père.
Depuis deux ans, après avoir changé de parcours professionnel, je peux à nouveau me consacrer pleinement à ma passion des abeilles. Mon projet tel que je le conçois aujourd’hui est de devenir apiculteur pour atteindre le seuil de 150 ruches avec une dizaine d’emplacements. Je vais décrire de manière succincte l’apiculture telle que je souhaite la développer, bien différente de celle pratiquée par de nombreux professionnels. La première notion est celle du développement durable, c’est à dire un développement des abeilles dans un souci de continuité des colonies. La principale conséquence est le non achat de reines fécondées en début d’année pour la reformation du rucher. La deuxième notion est l’abeille au cœur de l’apiculture et non le miel. En effet, je privilégie davantage le développement de l’abeille plutôt que la production de miel. A titre d’exemple, je laisserai plus de miel en réserve pour l’hiver plutôt que de nourrir à profusion avec des aliments industriels en automne. La troisième notion est l’élaboration d’un miel de qualité. Effectivement, le choix des emplacements est primordial et se fait sur le côté « naturel » (bois, montagne, …). Enfin, je m’efforce que les traitements subis par les abeilles, soient le plus naturels possible ou limitent au maximum les pertes des colonies.
Concernant la commercialisation, j’opte pour le circuit court à savoir le bouche à oreilles et l’Amap. Pour ma part, il est essentiel qu’une relation de confiance s’établisse entre l’apiculteur et le client. J’ai fait appel à l’Amap pour plusieurs raisons. La première est une vente en circuit court. Il est dommage d’acheter du miel étranger alors que le miel de Haute Savoie est de très bonne qualité gustative. De plus, je souhaite que les personnes sachent d’où vient et comment est fabriqué le miel. Et, enfin, je compte sur le soutien des Amapiens pour mener à bien mon projet et développer l’apiculture naturelle
La Marmite Enchantée propose des confifleurs et sirops composés de fleurs et plantes sauvages cueillies localement (Sureau, Reine des prés, Origan, Pissenlit, Sapin, Tilleul, Acacia, Thym (cueilli en Ardèche)) ainsi que des plantes cultivées (Hysope, Mélisse, Romarin) sans aucun produit chimique.
Les paniers seront composés de :
Confifleurs : gelée à base de fleurs et plantes sauvages (Reine des prés, Sureau, Hysope et Mélisse, Acacia, Thym, Romarin, Tilleul…), de sucre, de jus de citron et d'agar-agar biologiques. Les confifleurs s’utlisent comme de la confiture sur des tartines, crêpes, gâteaux, yaourts, nappage de tarte. Pour certaines, comme le Romarin, le Thym, l’Origan, elles peuvent s’accommoder avec un fromage ou une viande.
Sirops : de fleurs et plantes sauvages (Sureau, Reine des prés, Sapin, Pissenlit, Origan, Hysope, Acacia, Thym, Romarin, Tilleul,…), de sucre bio (+ citron et miel dans certains). Les sirops se boivent avec de l’eau bien fraîche avec une rondelle de citron ou bien chaude cela vous fait une tisane sucrée, lait chaud ou encore en kir, cocktails variés …
L'AMAP a été créé en 2015.